CAMILLE DUFOUR

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صابون حلب présente les tirages jusqu’à épuisement de l’encre, de cinq gravures représentant les ruines d’Alep. Les compositions proviennent de l’assemblage volontairement chaotique des innombrables images de presse du conflit.  Lors de la performance – qui tint place originellement dans une ancienne savonnerie – les matrices, encrées une seule fois, sont imprimées à la main à l’aide d’un savon d’Alep à la manière de la technique de la cuillère. L’utilisation du savon d’Alep comme outil d’impression et d’effacement symbolise la disparition de la ville ainsi que la volonté de laver les désastres de la guerre et le trop plein d’images médiatiques.

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